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Au fil des décennies, Vélo Québec a été acteur et témoin de la formidable évolution qu’a connue le vélo d’hiver. Si aujourd’hui à Montréal 10 % des cyclistes roulent quotidiennement à l’année et que des happenings comme Vélo sous zéro suscitent l’engouement, le fait demeure que le vélo d’hiver est un sujet qui passionne les cyclistes, tout comme leurs détracteurs, depuis fort longtemps. En mars 1978, à l’époque où la pratique se limitait aux livreurs de dépanneurs en triporteur et à quelques irréductibles à deux-roues surnommés hurluberlus, la une de Cyclo-nouvelles – qui deviendra Vélo Mag – titrait « Passer l’hiver », nous incitant à « savoir profiter du merveilleux climat dont jouit le Québec » grâce à des conseils sur l’habillement et la mécanique.
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Au cours des 50 dernières années, Vélo Québec a développé une expertise unique qu’il diffuse et met aujourd’hui au service des collectivités et organisations, notamment à travers la planification de réseaux cyclables et l’assistance à la conception détaillée d’aménagements. Au début des années 80, alors que les villes et les ingénieurs ne s’intéressaient pas aux questions touchant au vélo, Vélo Québec a parfait ses connaissances techniques en plus de s’inspirer des meilleures pratiques en Europe afin de devenir, au-delà de ses nombreuses revendications, l’organisme capable de proposer des solutions.
Aujourd’hui, des milliers de Québécois utilisent chaque jour le vélo comme principal moyen de déplacement vers le travail et l’école, pour les courses et les sorties. Cette réalité résulte de nombreuses années d’efforts afin que le vélo soit reconnu comme un véritable moyen de transport. Ainsi, après avoir fait la promotion du vélo en tant que véhicule cyclotouristique et récréationnel, après avoir mené des combats pour obtenir des voies cyclables et l’accès au métro, Vélo Québec a développé au début des années 1990 et plus intensivement au début des années 2000 des projets pour promouvoir l'usage du vélo à des fins de transport.
Avant même les débuts de Vélo Québec en janvier 1967 – alors sous le nom de Fédération cyclotouriste provinciale –, son fondateur, Gabriel Lupien, avait à cœur de montrer aux jeunes comment pratiquer leur sport en toute sécurité, notamment par le biais de voyages cyclotouristiques. Lupien avait d’ailleurs fondé dès 1956 l'École de cyclotourisme, qui était si populaire qu’elle devint itinérante. Ainsi, transmettre la connaissance du vélo a toujours été une passion au sein de l’organisation.
Dans l’évolution phénoménale du cyclotourisme au Québec ce dernier quart de siècle, la création du Grand Tour Desjardins en 1994 apparaît aujourd’hui comme un tournant. Inspiré du Great Victorian Bike Ride en Australie, fondé en 1984, et du Cycle Oregon aux États-Unis, en 1988, le premier Grand Tour espérait amener 1000 personnes à vélo sur nos routes pendant une semaine.
Les Québécois se reconnaissent dans la Route verte. Ils la pédalent. Ils en sont fiers. Ils y sont fort attachés. Et pour cause : le réseau national atteint aujourd’hui les 5075 km aménagés et traverse 16 régions administratives, 81 MRC et 382 municipalités. Cela en fait le plus long itinéraire cyclable en Amérique du Nord.
En cette année du 50e anniversaire de Vélo Québec, l’examen de nos archives nous montre que la plus grande préoccupation des cyclistes d’aujourd’hui est restée la même que celles des cyclistes du milieu des années 60, soit la sécurité. C’est pourquoi Vélo Québec en a toujours fait l’élément central dans ses revendications auprès des instances politiques et dans sa promotion du vélo auprès du grand public. C’était le cas à l’époque du fondateur Gabriel Lupien. Ce l’est toujours aujourd’hui, tout spécialement en ce qui concerne la fort attendue réforme du Code de la sécurité routière.
Au milieu des années 80, dans le but de redonner aux gens le goût de faire du vélo et, par le fait même, de démontrer aux différentes instances gouvernementales la popularité du deux-roues, Vélo Québec jongle avec l’idée d’organiser un grand rassemblement cycliste pour tous, à l’image du Five Boro Bike Tour new-yorkais, créé en 1977.
Aujourd’hui, Montréal compte parmi les villes vélo le plus en vue en Amérique. C’est tout à l’honneur des militants des années 70 – notamment les Bob Silverman, Guy Rouleau, Claire Morissette et Michel Labrecque – qui ont mené des luttes épiques afin que le vélo soit reconnu et respecté.
Chaque année, le magazine Vélo Mag publie son populaire Guide d’achat (édition route en mars; montagne et urbain en avril), qui répertorie plus de 2600 modèles et vous permet de trouver le vélo de vos rêves. Ce classique printanier a fait bien du chemin depuis ses premiers balbutiements.
L’histoire de Montréal et celle de Vélo Québec sont intimement liées, et les anniversaires importants donnent chaque fois lieu à des événements d’envergure. En cette année du 375e de la ville, Vélo Québec présentera en février le Congrès vélo d’hiver (Winter Cycling Congress). L’ampleur et la portée de cet événement ne sont pas sans rappeler celles de la Conférence Vélo Mondiale, présentée ici en 1992, alors que Montréal célébrait son 350e.
L’histoire de Vélo Québec débute officiellement le 4 janvier 1967 avec l’incorporation de la Fédération cyclotouriste provinciale. À une époque où le Québec vit de grands changements sociaux, où la religion cède le pas au flower power, c’est tout de même à un homme d’Église que l’on doit l’initiative : le père rédemptoriste Gabriel Lupien, né à Shawinigan, l'un des premiers éducateurs physiques en soutane de tout le Québec.