La rue pour tous

Le 1 mai 2013

C’est le thème de notre campagne sur le partage de la rue que nous menons dans plusieurs écoles primaires du Québec, mais c’est surtout une maxime qui traduit l’enjeu de la pratique du vélo.

Quand on demande aux gens pourquoi ils ne font pas de vélo, la question liée à la sécurité refait surface 9 fois sur 10. Qu’en est-il de la situation? Malgré l’augmentation de la pratique cycliste au cours des 25 dernières années, le nombre d’accidents ne cesse de diminuer, et ce, en chiffres absolus. Entre autres, les accidents (décès et blessés graves) ont diminué de 22 % au cours des 5 dernières années.

La thématique de la sécurité est un thème récurrent et hautement émotif. La surmédiatisation des accidents de vélo nous fait croire qu’il est plus dangereux de faire du vélo que de rouler en voiture. Il y a 27 fois plus de morts en voiture qu’à vélo, pourtant on remet rarement en question l’usage de notre voiture.

Alors quels sont les facteurs qui contribuent le plus à la sécurité des cyclistes? Le facteur no 1, l’aménagement d’environnements favorables à la pratique : soit des pistes et bandes cyclables et la réduction de la vitesse automobile. Le facteur no 2, le comportement des cyclistes et des automobilistes, entre autres, le respect du Code de la sécurité routière. Par exemple, saviez-vous que bien que l’éclairage soit obligatoire sur les vélos qui circulent le soir, à peine 25 % en sont pourvus? Quand on sait que les accidents ayant lieu le soir sont surreprésentés, il y a lieu de quoi se munir dès maintenant de ces petites lumières salvatrices.

Le partage de la route, c’est l’affaire de tous ses usagers, et ce, tout au long de l’année. Pour rafraîchir vos connaissances en ce début de saison, nous vous suggérons de visionner les capsules que nous avons conçues sur le site partagelaroute.com.

Le partage de la route, c’est une préoccupation de tous les jours.

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