Le vélo de montagne expliqué

Le vélo de montagne en sentier est divisé en trois familles – Cross-country, Enduro et Descente – présentant chacune leur spécialité.

Les trois sont pratiquées à vélo sur des sentiers à surface naturelle offrant différents niveaux de difficulté. La différence fondamentale réside dans l’expérience et le type d’effort. En Cross-country et en Enduro, la partie ascendante de l’itinéraire est assumée par le cycliste alors qu’en Descente, elle s’effectue par remontée mécanique. Quant au niveau de difficulté des descentes, la pratique Enduro est la plus difficile.

Cross-country

Pratique la plus répandue en vélo de montagne et accessible aux hommes, femmes et enfants, le cross-country consiste à se déplacer dans des sentiers étroits, non revêtus et comportant de multiples courbes et variations de niveau.

Les amateurs de cross-country utilisent leurs propres moyens afin de parcourir le sentier, de la base jusqu’au haut de la montagne, pour ensuite redescendre.

Le cross-country est une discipline olympique depuis les Jeux olympiques d’Atlanta en 1996.

Équipement utilisé

Le cross-country se pratique avec un vélo léger possédant une suspension avant ou une suspension intégrale (avant et arrière) à court débattement (habituellement autour de 100 à 130 mm à l’avant et à l’arrière) qui permet d’absorber les irrégularités du sentier sans nuire au pédalage.

Outre le confort, la suspension augmente la performance en permettant de franchir les obstacles de façon plus rapide qu’avec un vélo qui en est dépourvu. Des pneus à crampons de profils variés permettent une adhérence sur les sols meubles ou en conditions humides.

Les sentiers

L’apparition de sentiers de niveau débutant ainsi que de véloparcs dans les dernières années permet une progression rapide des habiletés nécessaires à la conduite en sentier. ​

Le niveau de difficulté des sentiers s’exprime au moyen des pictogrammes utilisés pour le ski alpin et d’autres activités et est déterminé en fonction de:

  • la largeur du sentier
  • du nombre, de la longueur et de l’inclinaison des pentes
  • des irrégularités du sol et des obstacles sur la surface de roulement.

Bien que la majorité des endroit où le vélo de montagne est pratiqué requiert une montagne (de par son dénivelé), certains sentiers sont aménagés sur des terrains offrant un dénivelé faible. Les sentiers sont alors bonifiés d’aménagements visant à améliorer l’expérience du cycliste, que ce soit en créant du dénivelé ou en ajoutant des obstacles.

 

Enduro

Discipline hybride entre le Cross-country et la Descente, le Enduro (aussi connu sous le vocable All-Mountain, qui n’est plus utilisé) consiste en des sentiers dont l’usage est concentré autour de la portion descente, alors que des sentiers de remontée y donnent accès sans l’utilisation d’une remontée mécanique.

Les amateurs d’Enduro utilisent leurs propres moyens afin de parcourir le sentier, de la base jusqu’au haut de la montagne, pour ensuite redescendre.

Équipement utilisé

Le Enduro se pratique avec un vélo possédant une suspension avant ou une suspension intégrale (avant et arrière) à long débattement qui permet d’absorber les irrégularités du sentier sans nuire outre-mesure au pédalage.

Les vélos adaptés à cette discipline offrant davantage de débattement (suspension) que les vélos de cross-country (habituellement autour de 140 à 160 mm à l’avant et à l’arrière), mais sont optimisés pour la remontée.

Les sentiers

Les pratiques portant le nom d’Enduro et All-mountain proposent des itinéraires comportant davantage de descentes que de montées, et le niveau de difficulté des descentes se rapproche davantage de la Descente.

Le niveau de difficulté des sentiers s’exprime de la même manière qu’en Cross-country ou en Descente, soit au moyen de pictogrammes.

Descente

Image populaire du vélo de montagne, la descente représente moins de 20 % de la pratique et attire de façon générale les jeunes hommes avides de sensations fortes. Le freeride est une variation de la descente, pratiquée dans des parcours dotés de structures construites de main d’homme, simulant un défi naturel ou encore pouvant ressembler à des montagnes russes.

Les amateurs de descente laissent généralement le soin à une remontée mécanique (télésiège, véhicule) d’assurer la partie ascendante du parcours. Une journée typique est constituée de plusieurs descentes.

La descente demande des habiletés bien développées afin de négocier les passages techniques, les zones fluides propices à la prise de vitesse et les sauts qui sillonnent les pistes.

Équipement utilisé

Les vélos de descente sont robustes et lourds. Ils disposent de suspensions à grand débattement (habituellement autour de 190 à 200 mm à l’avant et à l’arrière) et de larges pneus dotés de crampons plus aggressifs qu’en cross-country, pour absorber les chocs dûs aux obstacles et maintenir la stabilité du vélo à haute vitesse et dans les virages prononcés. Les mêmes vélos sont utilisés pour le freeride.

Les cyclistes de descente portent généralement un équipement de protection complet, incluant casque intégral et protecteurs corporels.

Les sentiers

La descente est pratiquée dans des sentiers étroits, ponctués de pentes parfois fortes et d’obstacles nécessitant une certaine technique pour les franchir. La surface de ces sentiers peut être irrégulière par endroits, quoique la tendance soit aux sentiers manucurés et ponctués d’obstacles naturels ou aménagés.

Le niveau de difficulté des sentiers s’exprime de la même manière qu’en cross-country, soit au moyen de pictogrammes.

L’apparition de sentiers de calibre plus facile dans les dernières années donne un accès à une clientèle plus jeune et familiale en fournissant un terrain propice à l’apprentissage progressif des habiletés.

Photos: Google, Shutterstock, Sentiers du Moulin

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