Penser au cocktail transport

Le transport actif se traduit, entre autres, par la marche et le vélo qui sont à la portée de la plupart d’entre nous. Le transport collectif, l’auto-partage et le taxi représentent d’autres modes de déplacement qui, combinés avec les modes de transport actif, forment ce que l’on appelle le cocktail transport.

Vélo + transport en commun

Le vélo et le transport en commun ont des qualités similaires et des caractéristiques qui se complètent. Ils sont tous deux respectueux de l’environnement et peu gourmands d’espace public.

Le vélo est le plus efficace des moyens de transport dans un rayon de moins de cinq kilomètres, alors que les transports en commun sont les plus rapides pour les longues distances. Leurs corridors exclusifs (métro, train, voies réservées) permettent d’éviter la congestion routière. Le fait qu’il ne soit pas nécessaire de stationner son véhicule à destination fait économiser temps et argent à l’usager, ainsi que de l’espace et de l’argent aux municipalités et organismes privés qui auraient dû fournir ce stationnement.

Le vélo peut servir de collecteur pour les grands axes de transport en commun (métro, train et autobus express). Pour un déplacement de durée équivalente, il est beaucoup plus performant que la marche. Il n’a pas les contraintes d’horaire des autobus et permet de desservir les quartiers à faible densité de population où un circuit d’autobus n’est pas rentable. Il est moins coûteux que l’automobile, tant pour l’usager que pour le gestionnaire du réseau routier. Et il nécessite un investissement 10 fois moindre que l’automobile pour le stationnement incitatif aux stations et aux gares.

Par ailleurs, l’accessibilité des vélos à bord des véhicules de transport en commun permet aux cyclistes de franchir de grandes distances, des obstacles comme les cours d’eau et des sections du réseau routier qui leur sont interdites ou peu accueillantes, comme les autoroutes, les ponts et les tunnels. Elle donne accès à la périphérie des grands centres urbains et à ses réseaux cyclables récréotouristiques.

Des exemples au quotidien?

  • Vélo en été, autobus en hiver et location de voiture pour les vacances.
  • Marche et métro vers le boulot le matin, retour en Bixi avec un arrêt en chemin pour un 5 à 7 avec les amis, voiture pour les week-ends.
  • Marche avec fiston vers l’école, autobus vers le travail, et changement de circuit en fin de journée pour faire des courses dans le quartier pendant que fiston covoiture avec la voisine pour le retour à la maison.

 

Voyager avec un vélo

Trains de banlieue (Exo)

Les vélos sont acceptés en tout temps, sur l’ensemble du réseau, sauf en période de pointe sur la ligne exo6 Deux-Montagnes.

Métro

Les vélos sont admis dans le métro en dehors des heures de pointe, c’est-à-dire entre 10 h et 15 h et après 19 h. Les samedis et dimanches ainsi que les jours fériés, les vélos sont admis en tout temps. Les vélos doivent toujours voyager dans la voiture de tête.

Autobus

Quelques sociétés de transport en commun ont des autobus équipés de supports à vélo. Renseignez-vous auprès de la vôtre pour connaître les différentes modalités.

Taxi

Certaines compagnies de taxi acceptent de transporter les vélos, sur un support ou dans une mini fourgonnette. Le service est sur appel et des frais supplémentaires peuvent être exigés.

Le service 1 888 TAXIGUY (1 888 829-4489) permet d’obtenir un taxi partout au Québec. Vous devez vérifier auprès de la compagnie qui vous répondra si le service de transport de vélos est offert.

Le vélo pliant présente de nombreux avantages pour qui veut transporter son vélo sans trop de difficulté, en combinaison avec d’autres modes de transport (train, métro, etc.) ou lorsqu’on dispose d’une place limitée pour le remiser à la maison ou au bureau. Il en existe plusieurs modèles.

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