L’été sera vélo! (2e partie)

Suzanne Lareau
Le 19 mai 2020

Ma ville est en pause et moi, je n’ai jamais autant eu besoin de bouger pour me sentir vivante : faire une marche ou pédaler sur mon vélo de ville ou de route pour que mon cœur s’active et me rappelle qu’il bat toujours.

Dans mon point de vue du 21 avril dernier, je vous disais que le vélo est de plus en plus perçu à travers le monde comme un outil de déconfinement. Depuis toujours, nous savons que le vélo est un formidable moyen de transport solo, nous permettant à la fois de profiter du soleil printanier et de l’air frais, et de nous rendre à la destination de notre choix.

C’est ce qui m’amène à vous parler de l’été exceptionnel que nous vivrons. C’est déjà perceptible : vous êtes nombreux sur votre vélo, seul, avec vos enfants, avec des amis à 2 m de distance, à vouloir explorer la ville où vous résidez. Des maires de différentes villes nous contactent pour nous demander « on fait quoi ? », un peu ébahis par la quantité de cyclistes circulant chez eux. Notre message est simple : « vous les accueillez, vous leur faites de la place et vous les inciter à partager la route » puisque les cyclistes seront nombreux à partir à la découverte de leur ville. Rouler en bordure du fleuve ou d’une rivière, grimper une petite montagne urbaine, explorer un quartier ou un parc méconnu, voilà autant de petits plaisirs auxquels s’adonneront plusieurs d’entre nous pour nous évader de notre nouvelle vie trop casanière.

Quand le secteur du tourisme reprendra ses activités, nous aurons le goût d’explorer les villes voisines à vélo et de « voyager » chez nous, dans notre région ou ailleurs au Québec. Faire une randonnée ou un voyage sur deux roues, c’est vivre une expérience unique et énergisante qui allie la beauté des paysages, l’activité sportive et aussi une bonne dose d’endorphines : tous les ingrédients qui nous permettent de nous sentir bien vivants, actifs et heureux malgré la pandémie.

Cet été, j’ai envie de sentir le vent chaud sur ma peau, j’ai envie d’explorer sans traverser de frontières, j’ai envie de vous croiser sur les routes du Québec, et ce, tout en maintenant la distance physique requise. Cet été, comme chaque année, j’ai encore plus envie de vélo et je crois, à mon plus grand plaisir, que je ne serai visiblement pas la seule sur la route!

Suzanne Lareau
Présidente-directrice générale

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